Pendant ma lecture je suis bercé sur les eaux sombres du canal. A la lumière glissante de la journée, à l’abri de quelques arbres dépenaillés, déplumés de leurs feuilles.
Je me sens observée, pourtant il n’y a personne sur les rives, personne d’autre que moi sur la péniche. Ils sont partis sur la terre ferme faire le tour, voir plus loin.
Je lève les yeux et je pense que c’est un effet de la fatigue, un effet d’optique. Une silhouette se dégage de ces grands arbres, puis deux, puis toute une armée qui borde le canal.
Après les pieds des géants je vois maintenant les corps tordus de douleur, en train de nous alerter sur tout ce qui nous entoure.
Je prends l’appareil photo espérant prendre l’expression douloureuse du visage que je devine sur ce tronc.
Dites moi que vous aussi vous les voyez !!!
Bien sûr que je les vois ! 🙂
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J’avais peur d’être trop imaginative;)
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Trop imaginative ? Jamais, c’est une merveilleuse qualité ! 🙂
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ouf! Je vais pouvoir continuer à inventer des histoires…Merci!
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Ah mais oui, j’adore vous suivre au fil du canal. Ne vous arrêtez surtout pas ^^
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merci, je vais prolonger ma balade alors….
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Je vois le regard de ces arbres qui te suit….. 🌳🌳🌳🌳
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Je suis rassurée de n’être pas la seule à les voir….
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😊
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